Archives quotidiennes : 12 octobre 2012

Interdit aux ripoux chrétins , youpes ou hollandais ….

Si y a des corbacs cathos qu’ ont besoin d’ aller au cathé ( au vrai … ) ,des précheurs faux – culs de la bienfaisance ,  des youpes tordus du bisounours (mais seulement pour les autres ).. des ordures politiqueuses  gaucheuses – touche – pas – à – mon pote et autres macs philanthropiques super enculés – super enculeurs …qu’ ils lisent !!! …cette planche d’adieu à la truelle d’un Nonyme….

Pour mes chouchous liseurs ,non seulement  un hymne à la Rectitude  ( la denrée qui vaut de l’ or , en ce moment )..mais un bras d’ honneur magistral à tous ceux qui se payent notre tronche   depuis l’ Elysée jusqu’ au pays des frites , sans oublier le prix Nobel du foutage de gueule : le parlement YOUPE dans le parlement européen de Strasbourg…bras d’ honneur auquel je m’ associe  avec fougue …dommage que je n’aie que 2 bras  …..

Au nom et sous les Auspices de la
Grande Loge de France
Liberté – Egalité – Fraternité

Sujet:La Fraternité

« Tout homme est mon frère tant qu’il n’a pas parlé «
Jean Rostand. ( Pensées d’un biologiste)

Au commencement était le Verbe;et  l’aventure humaine commença avec le crime fratricide de Cain.
Autant dire que dans l’esprit de l’époque antique la fraternité n’a rien d’inné.
Confirmé beaucoup plus tard par un dicton français du moyen age : Courroux de frères,courroux du Diable d’enfer. »
La notion de fraternité apparaît en Europe avec les sectes chrétiennes,mais au sens restrictif de« Frères en Jésus Christ »
Puis elle marque un net recul au Siècle des Lumières avec la baisse d’influence du clergé;
Elle n’inspire guère les écrivains et philosophes du XVIII ème puisqu’elle est absente de leurs dictionnaires philosophiques.
La Révolution évacue définitivement la fraternité en balayant le clergé et en sortant la guillotine.
Ainsi la devise de 1789 ne glorifie   t ‘ elle que la liberté et l’égalité.
Le concept de fraternité réapparait avec la révolution de 1848 et vient compléter les deux premiers termes de la devise républicaine.
La Fraternité perd alors son acception religieuse et prend un sens laic avec la revendication du suffrage universel.
Nous sommes en pleine période du Romantisme,mais surtout au début des idéaux socialistes autour desquels s’organise la classe ouvrière.
Aujourd’hui la France est le seul pays à proposer le concept de fraternité dans sa devise,preuve que cette idée relève bien d’une gageure.
On peut,en effet,instaurer par des actes d’autorité publique la liberté,l’égalité,la justice,ou la sécurité,mais la fraternité est un concept qui échappe à l’institutionnel.Car celle ci relève d’une réalité subjective,d’une dimension intérieure : l’amour,l’aptitude à communier avec l’autre.
Certes des modalités juridiques telles que l’égalité des droits peuvent favoriser implicitement la fraternité mais en aucun cas la faire entrer dans les moeurs.
Les déchirements en Afrique, aux Portes de Vienne,en sont l’illustration.
La fraternité ne se décrète pas,en ce sens qu’elle est beaucoup plus qu’un acte de volonté ou qu’un effort de l’intelligence.
Elle est un élan du coeur commandé par un instinct de rapprochement vers ceux qui nous ressemblent.
Autrement dit,elle ne peut se manifester que s’il existe une parenté biologique,une filiation sociologique ou une affinité culturelle.
La fraternité n’est donc ni une démarche philosophique ni une acquisition sociale;elle est un élan du sentiment collectif.
En d’autres termes elle est tout le contraire d ‘un choix,mais la conséquence d’un instinct d’appartenance.
* Des lors,que peut on dire de la fraternité maçonnique ? Elle devrait se présenter comme la pratique de la vertu altruiste vis à vis de ses frères. Non pas une charité condescendante mais un désir sincère de réparer les injustices,d’aider les affligés,de favoriser les bonnes entreprises.
*Le Maçon ne devrait pas se contenter d’aimer le frère qui l’aime,qui lui ressemble ou qui l’intéresse.
Il devrait également aimer et aider les indifférents et les hostiles.
La fraternité maçonnique devrait donc etre une transcendance de la tolérance,une élévation morale,une sublimation du désintéressement et de la générosité,non seulement vis à vis du Maçon,mais aussi et surtout vis à vis du Profane.
*Qu’en est il exactement ?
Force est de constater que la fraternité maçonnique n’est qu’un leurre dont se servent les copains et les coquins.
Ce que nous appellons fraternité n’est que trop souvent de l’indifférence bienveillante,de l’indulgence condescendante ou des louanges de circonstances.
Les grandes accolades accompagnées d’un bruyant « Comment vas tu mon frère « ne sont bien souvent que des flagorneries de faux-frères.
Comment peut on parler de fraternité lorsqu’il y a conspiration du silence face aux Maçons véreux qui,sous couvert de tradition, de discipline,ou de spiritualité,se comportent comme des oligarques,et imposent une véritable dictature de la bétise.
Vraiment la fraternité maçonnique est un terme vide de sens.
Mais que l’on se rassure mes frères,ceci n’a strictement aucune importance car la fraternité n’est pas le but de notre institution.
Nous ne venons pas en loge pour nous aimer ; Nous venonspour réfléchir,travailler,apprendre à nous connaître et à comprendre les autres.
Nul besoin de fraternité pour cela,le respect mutuel et l’objectivité suffisent.
* D’autre part,nous n’avons pas suffisamment de communion d ‘esprit pour que nous puissions revendiquer la fraternité. Nous avons certes en commun la recherche d’un idéal et le besoin d’une démarche intérieure mais nous ne sommes pas représentatifs d’une communauté de comportement
et de la pensée.
On ne peut meme pas évoquer une fraternité d’esprit dans la mesure ou notre recrutement éclectique qui est notre raison d’etre et notre richesse fait de nous un groupe très hétérogène.
Or la fraternité est une relation régissant des éléments parfaitement homogènes,culturellement ou institutionnellement.
Elle ne peut s’appliquer qu’au sein d’un ensemble de semblables. Vouloir se considérer frère de quelqu’un qui n’est pas du meme rang,de la meme religion,et de la meme culture,c’est vouloir créer une unité et une parenté illusoires.
En fait,le seul point commun qui pouvait nous ressembler est celui de l’éthique,mais c’est un concept beaucoup trop flou et subjectif pour passer un contrat de fraternité.
Si certaines fraternités,par exemple de religion,de classe,d’armes,de métiers,etc.sont tangibles,c’est qu’elles correspondent à la conscience d’une communauté d’intérets et à une obligation morale de ne
pas se desservir mutuellement.
Autrement dit,si la fraternité maçonnique n’existe pas,c’est parce qu’il n’y a pas d’interdépendance naturelle entre les frères.
Nous sommes très loin de la maçonnerie opérative ou des intérets communs vitaux impliquaient une fraternité corporative .
Aujourd’hui la maçonnerie spéculative relève beaucoup plus d’une auberge espagnole que d’un esprit de corps.
Le mot fraternité n’est donc plus adapté à la sémantique de la maçonnerie moderne,et c’est à juste titre que la fraternité des « frères trois points « est souvent associée à magouille et mafia.
* Par ailleurs,pour etre fraternel,il faut savoir se sublimer,or soyons lucides,l’individu qui entre en maçonnerie est souvent un introverti qui a des difficultés à transcender sa vie profane,soit par égoisme,soit par misanthropie,soit par échec personnel .
C’est donc quelqu’un qui est mécontent de lui meme et qui n’est pas enclin à la fraternité spontanée et s’il existe quand meme des frères extravertis naturellement disposés à établir des contacts
chaleureux,notons que c’est souvent chez eux que l’on constate des débordements affairistes…
*Ainsi donc la fraternité n’est pas indispensable à la vie maçonnique,car chacun n’a de problèmes qu’avec soi meme et la vie apporte à chacun ses propres réponses.
Ce qui est fondamental pour le maçon,c’est de pouvoir surmonter ses pulsions ou ses antipathies,acquérir des réflexes de non évitement,apprendre la réciprocité,partager l’information,chercher en l’autre ce qu’il y a de meilleur,apaiser ses mesquineries.
Ce n’est pas un sacerdoce que la maçonnerie nous demande,mais un contrat bilatéral sur une valeur affective minimum garantie.
Fraternité NON, convivialité et respect OUI !
La pire des menaces pour notre association n’est donc pas la faillite de la fraternité puisqu’elle ne peut pas exister,mais la faillite de l’honneteté et de l’objectivité.
* Car l’initiation maçonnique repose sur le sens de la mesure et la conscience de soi , certainement pas sur une communion collective ou sur des liens particuliers.
Le maçon marche sur la voie du milieu,tout à son souci de vivre en homme libre. Il cherche avant tout la sérénité,loin des jeux de la Cité et du Pouvoir,étranger aux ambitions et servant de son mieux là ou il est utile.
Il est à l’écoute mais ne preche pas; Il est respectueux d’autrui mais ne flatte pas; Il cherche à éclairer les difficultés plus qu’à imposer sa façon de voir , Il se préfère solitaire car son souci de discrétion est pour lui l’expression de l’humilité vraie.
Et s’il intervient pour demander ou donner de l’aide,ce n’est qu’en cas de danger pressant ou par sens de la justice : Nul n’a besoin d’etre fraternel pour etre solidaire car la fraternité est à la maçonnerie ce que la charité est à la religion:La comedie des bien pensants,le jesuitisme des bonnes consciences.
Certains maçons me sont indifférents,parfois antipathiques,et je revendique le droit de ne pas avoir à les aimer.
C’est dans mes rapports de non-fraternité avec ceux qui m’intéressent et m’enrichissent,car comme le disait Nietchze « Ce n’est pas parce que tu ne m’aimes pas qu’il faut m’en vouloir «
Autrement dit,le maçon que je n’aime pas ne sera jamais mon frère,mais il pourra compter sur ma solidarité et sur mon aide des l’instant qu’il en a réellement besoin,et qu’il ne me fasse pas le complice de malversations.
J’ai dit.
Nonyme